Cette semaine, au cœur de l’hiver, j’avais envie de vous parler de l’ail (allium sativum).
On l’aime ou pas, on l’utilise dans beaucoup de plat surtout dans le Sud de la France (le fameux Aïoli), elle a un goût et une odeur plus ou moins appréciée, néanmoins c’est une plante facile à cultiver, regorgeant de propriétés que je vais tenter de résumer tellement elles sont nombreuses.
Tout d’abord, c’est une plante de la famille des alliacées (au même titre que le poireau, l’oignon…), elle est cousine avec l’ail des Ours, que vous avez peut-être dans votre jardin, qui pousse à l’état sauvage, et avec laquelle vous pouvez faire un magnifique pesto.
Son histoire : elle nous vient des steppes de l’Asie centrale, elle nous a été apportée par les Mongols. Connue dès la plus haute antiquité, elle se répandit rapidement sur le bassin méditerranéen. En Egypte, elle était distribuée aux ouvriers qui construisaient les pyramides, pour leur donner des forces.
Elle a fait partie du fameux « vinaigre des 4 voleurs », qui fut l’un des seuls moyens, de remédier aux épidémies dans nos campagnes.
Ses principaux constituants : des glucides, des saponosides, des vitamines, des minéraux et enfin une essence aromatique riche en composés soufrés.
Venons-en à ses propriétés :
- bonne pour le sang et la circulation sanguine : diminue la pression, fortifie les vaisseaux coronariens, fluidifie le sang ;
- soulage les rhumes, les bronchites et les états grippaux ;
- favorise l’élimination des toxines ;
- antibactérienne ;
- antimycosique ;
- vermifuge ;
- réduit la glycémie ;
- efficace contre les cors et les verrues en application externe.
Elle se consomme de préférence fraiche, en poudre, en gélules mais aussi il existe une huile essentielle
(ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitantes).
N’hésitez pas à la mettre dans vos plats, crues ou cuites, elle sera bonne pour votre santé !
Portez-vous bien !
Votre naturopathe