On pourrait penser qu’une bonne alimentation, un régime équilibré suivit à la lettre, devrait suffire à régler tous les problèmes de poids, tous les problèmes digestifs.
Même les conseils alimentaires appropriés et bien suivis ne suffisent pas, il faut aller chercher ailleurs : les émotions.
Toutes nos émotions naissent, vivent et meurent un jour dans nos intestins.
Vous avez pu voir dans les médias récemment que nous avons un deuxième cerveau de 100 000 millions de neurones dans notre tube digestif.
Celui-ci sécrète 90 % de notre sérotonine, qui nous sert à être sereins, il s’agit d’un antidépresseur.
Bouddha disait qu’un homme sage est un homme qui élimine bien par son gros intestin.
Ce que l’on mange, la manière dont on digère, influe sur nos émotions, et inversement nos émotions-sentiments influencent notre attirance vers tel ou tel autre aliment.
Il s’agit là d’un engrenage.
Si nous prenons l’exemple du sucre, qui fait l’objet souvent d’une attirance en cas de tristesse, de sentiment d’abandon, de solitude. Celui-ci va venir nourrir la flore intestinale et favoriser le développement du candida albicans (levure) qui va appeler le besoin en sucre et vous rappeler votre sentiment d’abandon ou de solitude.
Une étude a démontré qu’en prenant la flore intestinale de rats agressifs et en la transplantant à des rats calmes, ceux-ci deviennent agressifs.
Une flore intestinale de bonne qualité empêche la pénétration de toxines et de métaux lourds.
Si celle-ci est abimée, elle va agir sur le métabolisme, qui lui va influencer les émotions qui elles-mêmes vont impacter le monde extérieur (désirs alimentaires).
C’est pourquoi, quand on aborde un stress ou une émotion, on l’aborde sur le plan alimentaire et émotionnel.
