« La pratique du tambour en groupe accorde notre biologie, orchestre notre immunité, et permet de démarrer le processus de guérison »
Docteur BARRY BITTMAN (neurologue)

Cette semaine, j’ai choisi de vous parler du tambour et tout particulièrement du djembé (que je pratique).
A l’aube de l’humanité, avant la musique et la chanson, existait un rythme, produit par un son fait souvent, de bâtons, os et hochets, puis on n’a tendu une peau dans un cadre….
Cet instrument dynamique reste une constante dans de nombreuses sociétés accompagnant des rites religieux, des cérémonies et des évènements.
Il sert en outre, dans les communautés aborigènes et amérindiennes à induire des états modifiés de conscience.
Sans aller jusque là, la pratique du djembé tout d’abord sur le plan physiologique, est un véritable exercice physique : la posture, le travail des bras, le souffle. Elle exige une dextérité et une coordination et selon l’intensité du morceau peut stimuler ou relaxer.
Il peut aider à évacuer certaines émotions comme la colère par exemple, qui n’a pas un jour tapé sur quelque chose pour évacuer cette émotion.
Cet instrument se prête à la pleine conscience, surtout en groupe, car si vous suivez un morceau et son rythme, vos pensées se tiennent à l’écart et vous êtes comme hypnotisée par ce qui se joue.
Le tambour met en action des neurones à travers les 2 hémisphères : le gauche (logique) et le droit (intuitif). Ces 2 hémisphères travaillent donc ensemble et à communiquer, pour un changement de la qualité de conscience.
Une étude d’un neurologue américain le Docteur BARRY BITTMAN, a découvert que la pratique du tambour (djembé, batterie, grosse caisse, tambour chammanique…), au même titre que la pratique du rire ou de la méditation, pratiqué à échéance régulière et surtout en groupe, pouvait avoir des effets neuroendocriniens ou immunologiques, améliorant ainsi le bien être.
De plus, le fait de jouer en groupe créé une grande complicité, renforce le sentiment de communauté et d’unité.
Vous comprendrez aisément, qu’à travers ma pratique du djembé, j’ai voulu vous faire partager une passion source d’épanouissement personnel et sociétal.
Source : magazine « Respire »