J’ai eu envie cette semaine de vous parler de nos désirs alimentaires, après avoir vu une conférence du Dr Olivier SOULIER.
Tout notre corps est constitué de molécules que nous avons un jour, désirées, aimées, digérées et intégrées.
Chacun de nous, choisit des aliments qui portent en eux une de nos valeurs physiques, psychiques, symboliques.
Notre comportement par rapport à la nourriture en dit long sur notre intériorité, et nous réajuste par rapport au monde extérieur.
L’expérience montre que chaque aliment exerce une action sur nous, et nous sommes attirés par celle-ci. L’organisme nous envoie des informations sur nos besoins. Et si, nous suivons notre instinct, nous allons vers les aliments dont nous avons besoin.
Au cours de notre enfance, nous faisons connaissance avec les aliments, et créons en nous une banque de données des propriétés et du sens des aliments.
Le désir alimentaire : celui-ci parle d’un manque en nous.
Si, nous prenons l’exemple, d’un aliment bien connu, le chocolat. Celui-ci parle de l’envie que nous avons, de l’émotion d’être amoureux. Il contient notamment du PEA (Phenyl Ethyl Anhyde) secrété naturellement par le cerveau, dans les phases initiales de l’état amoureux.
L’aversion alimentaire : Quand nous avons une aversion pour un aliment, cela veut dire que nous ne supportons pas son action physiologique ou sa symbolique.
Par exemple le gras de la viande, parle des mémoires émotionnelles familiales, qui gênent nos propres actions.
Cette information qui nous est amenée et présentée par notre inconscient (l’aversion pour un aliment est une action réflexe) nous amène à aller vers plus de connaissance de notre être profond. Nous gagnons du temps sur la compréhension de notre histoire personnelle. Le corps ne ment jamais, IL s’agit donc d’une source précieuse d’informations sur nous même.